Gaz russe : la France va continuer à payer en euros
Alors que la Pologne et la Bulgarie ont été privées d'approvisionnement de gaz par la Russie pour avoir refusé de payer en roubles, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a assuré qu'il n'y aurait aucune concession face au chantage.
Les ministres européens de l’énergie convoqués en urgence à Bruxelles. La semaine dernière, le géant russe Gazprom a stoppé ses livraisons vers la Bulgarie et la Pologne. Les deux pays avaient refusé de payer en roubles, la monnaie russe. Le danger est que d’autres pays très dépendants de ces importations de gaz se retrouvent dans la même situation. Pas question pour l’Union Européenne de céder à ce chantage. "Nous continuerons de payer en euros les contrats qui ont été stipulés en euros, ou en dollars le cas échéant. Nous ne pouvons pas accepter ce genre de manœuvres qui rompent des contrats déjà établis", a déclaré Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.
Interdépendance
Autre objectif de cette réunion : réduire de deux tiers des importations du gaz russe d’ici la fin de l’année. Les ministres ont également évoqué un arrêt progressif de leurs achats de pétrole, dans le cadre d’un 6ème paquet de sanctions contre Moscou. Mais la dépendance est réciproque, car la Russie exporte le plus gros de son pétrole vers l’Union Européenne. En Europe, les principaux importateurs sont l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et la France.
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