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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 16 janvier

Le bilan d'une frappe russe sur un immeuble à Dnipro, à l'est de l'Ukraine, est passé à 40 morts, selon les secours ukrainiens qui s'activent toujours sur le terrain. De son côté, Moscou fustige "le soutien" des occidentaux à Kiev, "qui augmentent leurs livraisons d'armes et de matériel militaire".
Article rédigé par franceinfo
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Des équipes de secours interviennent lundi 16 janvier après le bombardement russe sur un immeuble de la ville de Dnipro, à l'est de l'Ukraine, samedi 14 janvier. (VITALII MATOKHA / AFP)

C'est l'une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre. Un bombardement russe sur un immeuble de Dnipro, dans l'est du pays, samedi 14 janvier, a fait au moins 40 morts, selon le dernier bilan des secours ukrainiens lundi 16 janvier. Un "crime de guerre" dénoncé notamment par la présidence suédoise de l'Union européenne. Parallèlement, Vladimir Poutine a dénoncé lors d'un échange téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan la hausse des livraisons d'armes des forces occidentales à l'Ukraine. 

Le bilan d'une frappe russe sur un immeuble à Dnipro s'alourdit

Au moins 40 personnes ont été tuées et 75 ont été blessées dans le bombardement russe qui s'est abattu sur un immeuble de la ville de Dnipro, dans l'est de l'Ukraine, samedi, selon le plus récent bilan des services de secours ukrainiens. Dans les décombres, les équipes de secours cherchaient encore 29 personnes portées disparues, selon les autorités. Le Kremlin a démenti toute responsabilité, rejetant la faute sur un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.

La présidence suédoise de l'Union européenne a dénoncé des "crimes de guerre". Même son de cloche à l'ONU, où le secrétaire général Antonio Guterres a " condamné cette attaque, disant qu'il s'agissait d'un nouvel exemple de suspicion de violations du droit de la guerre", a fait savoir l'une de ses porte-parole.

Vladimir Poutine dénonce les livraisons croissantes d'armes occidentales

Alors que l'Otan a assuré que l'Ukraine allait recevoir encore plus d'armement lourd "dans un futur proche", Vladimir Poutine a dénoncé lors d'un entretien téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan "la ligne destructrice adoptée par le régime de Kiev qui a misé sur l'intensification des combats, avec le soutien de ses parrains occidentaux qui augmentent leurs livraisons d'armes et de matériel militaire". Samedi, le Royaume-Uni avait annoncé la fourniture à Kiev de Challenger 2, ce qui constituerait la première livraison de chars lourds de fabrication occidentale à l'Ukraine. "Ces chars brûlent et brûleront", a également lancé le porte-parole Dmitri Peskov à la presse lundi.

Un homme se présentant comme un ancien combattant de la milice Wagner entre en Norvège

Andreï Medvedev, 26 ans, a été arrêté après avoir illégalement franchi la frontière de la Russie avec la Norvège dans la nuit de jeudi à vendredi, a expliqué son avocat norvégien Brynjulf Risnes. Il se présente comme un ex-mercenaire du groupe paramilitaire Wagner et va demander l'asile à la Norvège. "Il est prêt à parler de son expérience au sein du groupe Wagner aux gens qui enquêtent sur des crimes de guerre", a affirmé maître Risnes.

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