Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 16 mars
Alors que Kiev avait demandé à ses alliés occidentaux de lui envoyer des chasseurs-bombardiers modernes, la Pologne a annoncé jeudi 16 mars qu'elle allait livrer à l'Ukraine un premier lot de quatre MiG-29. Dans le même temps, les Etats-Unis ont estimé qu'une conversation entre les présidents ukrainien et chinois, Volodymyr Zelensky et Xi Jinping, serait "une très bonne chose".
Franceinfo revient sur les faits marquants de la journée sur le front de la guerre en Ukraine.
La Pologne va livrer des chasseurs-bombardiers à l'Ukraine
La Pologne va livrer un premier lot de quatre chasseurs-bombardiers MiG-29 à l'Ukraine, a annoncé jeudi le président polonais. Cette livraison, demandée par Kiev, sera la première de ce type en provenance d'un membre de l'Otan depuis le début du conflit. "Dans les jours à venir, nous allons d'abord transférer (...) quatre avions entièrement opérationnels à l'Ukraine", a déclaré Andrzej Duda à la presse.
La décision polonaise "ne change rien" toutefois au refus américain d'en faire autant, a assuré peu après John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche. Réagissant à l'annonce de Varsovie, le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, Yuriy Ignat, a déclaré : "Les MiG ne résoudront pas les problèmes, nous avons besoin de F-16. Mais les MiG contribueront à renforcer nos capacités."
Washington encourage un dialogue entre Kiev et Pékin
Une conversation entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président chinois, Xi Jinping, "serait une très bonne chose", a déclaré jeudi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Assurant que les Etats-Unis "encourageaient" depuis longtemps un tel contact, John Kirby a déclaré : "Nous pensons qu'il est très important que les Chinois entendent le point de vue des Ukrainiens et pas seulement celui de (Vladimir) Poutine."
Les enquêteurs de l'ONU déclarent ne pas avoir observé de génocide en Ukraine
Les enquêteurs de l'ONU n'ont pas observé de génocide en Ukraine depuis l'invasion russe dans ce pays. C'est ce qu'a déclaré jeudi aux journalistes Erik Mose, l'un des trois commissaires en charge de l'enquête. Ils recommandent toutefois de poursuivre les études à ce sujet.
Un réseau d'espionnage russe démantelé par la Pologne
La Pologne affirme avoir entièrement démantelé un réseau d'espionnage russe œuvrant en soutien à l'offensive lancée par Moscou en Ukraine. "Tout le réseau a été démantelé", a déclaré jeudi le ministre de la Défense polonais, Mariusz Blaszczak, à la radio publique PR1. Les personnes suspectes ont été interpellées après la découverte de caméras cachées, qui étaient disposées sur d'importants itinéraires et nœuds ferroviaires, enregistrant et transmettant des données sur le trafic. "C'était un groupe d'espionnage, un groupe de personnes qui collectaient des informations pour ceux qui ont attaqué l'Ukraine", a détaillé le ministre. "La menace était réelle", a-t-il insisté, sans donner d'autres précisions.
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