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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 26 juillet

Les Européens se sont alliés pour réduire leur consommation d'énergie en vue d'un hiver rude, marqué par les réductions de livraisons de gaz en provenance de la Russie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une station sur le gazoduc Nord Stream à Lubmin (Allemagne), le 20 juillet 2022. (STEFAN SAUER / DPA / AFP)

En Europe, dans un contexte de guerre en Ukraine, l'hiver 2022-2023 se prépare dès maintenant dans le domaine de l'énergie. Mardi 26 juillet, les ministres de l'Énergie de l'Union européenne se sont accordés à Bruxelles pour que leurs pays réduisent leur consommation de gaz de façon coordonnée. Signe des tensions toujours plus fortes entre Moscou et les pays occidentaux, la Russie a annoncé qu'elle allait arrêter de participer à la Station spatiale internationale (ISS) "après 2024".

Les pays de l'UE s'accordent pour baisser leur consommation de gaz

Les Etats membres de l'Union européenne sont tombés d'accord pour baisser de manière concertée leur consommation de gaz, pour économiser cette ressource en vue de l'hiver, lors d'une réunion du Conseil de l'UE à Bruxelles. L'annonce par Gazprom d'une nouvelle réduction de ses livraisons de gaz naturel vers l'Allemagne, lundi, avait rappelé l'enjeu de ne plus dépendre de la Russie alors qu'elle poursuit son offensive en Ukraine.

Le dispositif adopté mardi doit permettre de mutualiser l'effort des Européens en cas de pénurie de gaz, pour aider les pays qui en sont les plus dépendants. C'est particulièrement le cas de l'Allemagne, première économie d'Europe, que Bruxelles veut protéger d'un choc économique dont toute l'Union pourrait subir les conséquences. Mais les Vingt-Sept ont fait évoluer les modalités contestées de la première version de l'accord, proposé la semaine précédente par la Commission européenne.

La Russie va quitter l'ISS "après 2024"

La Russie a annoncé qu'elle allait arrêter de participer à la Station spatiale internationale (ISS) "après 2024", soulevant la question de sa survie, sur fond de tensions russo-occidentales en raison de l'offensive russe en Ukraine.

Modèle de coopération internationale réunissant l'Europe, le Japon, les Etats-Unis et la Russie, l'ISS a commencé à être assemblée en 1998. Sa mise à la retraite était prévue en 2024, mais la Nasa a estimé qu'elle pouvait fonctionner jusqu'en 2030. Or la Russie joue un rôle clé dans le maintien en orbite de la station, mais certains de ses vaisseaux sont affectés par les sanctions occidentales dues à l'assaut contre l'Ukraine.

Face aux sanctions, l'économie russe résiste mieux que prévu

L'économie russe devrait, cette année, être moins pénalisée par les sanctions internationales que ce qui était attendu, comme l'a souligné le FMI, précisant que les pays européens, en revanche, en souffrent plus que prévu.

Le Produit intérieur brut (PIB) de la Russie devrait se contracter de 6,0% en 2022, anticipe le Fonds monétaire international, soit bien moins que le plongeon de 8,5% sur lequel il tablait lors de ses précédentes prévisions publiées en avril.

Plus de six millions d'Ukrainiens déplacés dans leur pays

Plus de six millions d'Ukrainiens sont déplacés à l'intérieur de leur pays, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR). Ils s'ajoutent aux quelque 5,5 millions d'Ukrainiens enregistrés en tant que réfugiés dans d'autres Etats européens depuis le début de l'invasion.

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