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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 26 septembre

Dans la nuit de lundi à mardi, "les lancements de 38 (drones) Shahed (...) ont été enregistrés", a écrit l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un bâtiment ravagé par des débris de missiles dans la nuit du 25 au 26 septembre 2023, à Odessa (Ukraine). (YULII ZOZULIA / NURPHOTO / AFP)

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé, mardi 26 septembre, que la Russie avait attaqué l'Ukraine avec 38 drones Shahed la nuit de lundi à mardi, et que 26 de ces appareils avaient été abattus. En parallèle, Moscou a déclaré que les chars américains Abrams livrés à Kiev "brûleront", et que leur arrivée sur le champ de bataille "ne changerait pas le rapport de forces" entre les troupes russe et ukrainienne. Franceinfo fait le point sur les faits marquants de la journée. 

L'Ukraine attaquée par une quarantaine de drones

Dans la nuit de lundi à mardi, "les lancements de 38 Shahed (...) ont été enregistrés", a écrit l'armée de l'air sur Telegram dans son rapport quotidien, précisant que les défenses ukrainiennes avaient détruit 26 de ces engins de fabrication iranienne. 

La région d'Odessa (sud) fait partie des positions frappées dans la nuit par les forces russes. L'assaut a duré deux heures, a rapporté sur Telegram le gouverneur régional Oleg Kiper, affirmant que "la plupart des drones" avaient été abattus. "Malheureusement, l'infrastructure portuaire a été touchée dans le district d'Izmaïl", a-t-il précisé, déplorant deux chauffeurs de camion blessés dont un hospitalisé. Un poste de contrôle et des entrepôts, de même qu'une trentaine de camions, ont été endommagés, a-t-il ajouté.

Les chars Abrams "brûleront" en Ukraine, lance Moscou

"Les chars Abrams sont des armes sérieuses", a déclaré mardi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, en réaction à l'arrivée de chars américains Abrams en Ukraine. "Ils brûleront aussi", a-t-il affirmé à la presse, reprenant à son compte la mise en garde de Vladimir Poutine lors de la livraison des premiers chars Leopard à l'Ukraine. 

"Tout cela ne peut en aucun cas affecter l'essence de l''opération militaire spéciale'", pas plus que "son résultat", a assuré Dmitri Peskov. "Il n'y a pas (...) un type d'arme qui puisse changer le rapport de forces sur le champ de bataille".

L'ancien président russe Medvedev dans l'est de l'Ukraine

L'ex-président russe Dmitri Medvedev, numéro deux du Conseil de sécurité de son pays, a annoncé mardi avoir visité un site d'entraînement militaire dans l'est de l'Ukraine. "J'ai visité le site d'entraînement près de la ligne de front sur le territoire de la DNR (République populaire autoproclamée de Donetsk) sur ordre du président" Vladimir Poutine, a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur le réseau social russe VKontakte.

Dmitri Medvedev a en outre annoncé que l'armée russe avait recruté plus de 325 000 personnes depuis le début de l'année, soit 45 000 de plus que les précédents chiffres donnés début septembre.

Incertitude sur la mort d'un commandant russe 

Le ministère russe de la Défense a publié mardi une image montrant Viktor Sokolov, commandant de la flotte russe en mer Noire, participant à une visioconférence, alors que l'Ukraine avait affirmé l'avoir tué. Sur la photo, le responsable apparaît sur un grand écran, aux côtés d'autres hauts responsables militaires participant à une réunion présidée par le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou. Un communiqué affirme que cette réunion a eu lieu mardi. Dans une vidéo diffusée plus tard, le commandant apparaît à l'image à plusieurs reprises, sans s'exprimer.

L'Ukraine a frappé vendredi le siège de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, ville en Crimée annexée par la Russie. Lundi, l'armée ukrainienne a affirmé que le commandant Sokolov se trouvait parmi la trentaine d'officiers tués dans la frappe. Après la publication des images mardi, les forces d'opérations spéciales ukrainiennes ont annoncé être en train de "clarifier" leurs informations.

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