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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 29 mars

Alors que Moscou a promis de réduire son offensive autour de plusieurs villes, dont Kiev, Washington évoque un "repositionnement" de l'armée russe, "pas un vrai retrait".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un immeuble endommagé à Marioupol, ville porturaire du sud de l'Ukraine, le 27 mars 2022. (LEON KLEIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

L'Occident ne compte pas baisser la garde. Il ne peut y "avoir aucun relâchement de la détermination occidentale tant que l'horreur infligée à l'Ukraine ne sera pas terminée", estiment le président américain, Joe Biden, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le Premier ministre italien, Mario Draghi, selon un communiqué publié mardi 29 mars par les services britanniques de Downing Street. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lui, a evoqué des signaux "positifs" lors des pourparlers avec la Russie, qui se déroulent en Turquie. Franceinfo résume les faits marquants de la journée.

Léger réchauffement lors des discussions entre Kiev et Moscou

Les signaux en provenance des négociations russo-ukrainiennes de mardi en Turquie sont "positifs", a estimé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. "Nous pouvons dire que les signaux que nous entendons dans les négociations sont positifs, mais ils ne taisent pas les explosions ou les obus russes", a-t-il déclaré dans un message vidéo posté sur Telegram. Mais l'Ukraine n'a pas "l'intention de relâcher" ses efforts militaires, a-t-il assuré.

La levée des sanctions occidentales contre la Russie "ne peut être envisagée qu'une fois la guerre terminée", a également déclaré Volodymyr Zelensky, quelques heures après une nouvelle session de pourparlers à Istanbul.

Moscou promet de réduire "radicalement" son activité militaire, Washington reste en garde

La Russie a promis de réduire "radicalement" son activité militaire en Ukraine, autour de plusieurs villes, dont Kiev, la capitale. C'est ce qu'a affirmé le vice-ministre de la Défense russe, Alexandre Fomine. Le président américain, Joe Biden, a dit attendre de voir si la Russie allait "tenir parole" sur une désescalade. Puis Washington a affirmé, par la voix du porte-parole du ministère de la Défense américain, que les forces russes autour de Kiev avaient entamé un "repositionnement" mais "pas un vrai retrait". "Nous devons être prêts à voir une offensive majeure contre d'autres zones d'Ukraine" et "cela ne signifie pas que la menace contre Kiev est terminée", a-t-il averti.

Situation bloquée pour Marioupol

Encerclée et presque entièrement détruite, cette grande ville portuaire du sud-est de l'Ukraine ne connaît pas de répit. Les discussions se poursuivent sur le front diplomatique mais n'avancent pas. Emmanuel Macron a une nouvelle fois échangé avec Vladimir Poutine, mardi après-midi. Les conditions ne sont pas réunies pour la mise ne place de corridors humanitaires sous l'égide de l'ONU, a fait savoir l'Elysée. La présidence précise que Vladimir Poutine va y réfléchir et revenir vers Emmanuel Macron. "Pour trouver une solution à la situation humanitaire difficile dans cette ville, les combattants nationalistes ukrainiens doivent arrêter de résister et déposer les armes", a prévenu le président russe.

Decathlon suspend ses activités commerciales en Russie

Sous pression depuis le début de la guerre en Ukraine, l'enseigne appartenant à la famille Mulliez a pris cette décision en raison de problèmes d'approvisionnement liés aux sanctions internationales qui frappent la Russie. L'entreprise assure être "dans l'incapacité de maintenir 92% de (son) approvisionnement" en Russie. Decathlon est présent en Russie depuis 2006 avec 60 magasins et un site de commerce en ligne dans 25 villes russes. L'enseigne est notamment présente dans la région de Moscou, où se trouvent 22 de ses magasins.

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