Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo Guerre en Ukraine : comment vivent les habitants des territoires tenus par les Russes ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Guerre en Ukraine : comment vivent les habitants des territoires tenus par les Russes ?
Guerre en Ukraine : comment vivent les habitants des territoires tenus par les Russes ? Guerre en Ukraine : comment vivent les habitants des territoires tenus par les Russes ?
Article rédigé par France 2 - L. Lacroix, A. Dalsbaek
France Télévisions
France 2

Les équipes du "20 Heures" de France 2 sont allées à la rencontre de ceux qui, désormais, vivent dans les territoires ukrainiens conquis et tenus par les Russes. Les Ukrainiens n'y sont pas tous hostiles. 

Le sud de l'Ukraine est quadrillé par les Russes. Les équipes du "20 Heures" de France 2 comptent parmi les premiers journalistes occidentaux à y entrer. L'armée russe les a accompagnées et souhaite montrer la vie qui reprend. Berdiansk (Ukraine) est tombée au début de l'offensive russe. Sur les bâtiments officiels, le drapeau russe flotte. Ce jour-là, pour la toute première fois depuis février, des mariages ont même été célébrés selon la loi russe. Un exemple de la russification en cours dans le sud de l'Ukraine.

Des places gardées par des militaires russes

Dans chaque ville, la Russie désigne des chefs locaux qu'elle présente à la presse. Leur feuille de route est claire. "Pour l'instant, c'est une administration civile militaire. Notre avenir, nous le voyons avec la Russie", a déclaré Alexandre Saoulienko, chef de l'administration de Berdiansk, nommé par les Russes.

À Melitopol (Ukraine), plus à l'ouest, il y avait eu des protestations juste après l'arrivée des Russes. Désormais, la place centrale est sévèrement gardée par des militaires russes, qui diffusent des chansons patriotiques. Tout l'héritage soviétique est convoqué. "Je suis venue avec un drapeau rouge pour que la Russie soit victorieuse, je n'ai peur de rien, parce que nous vivions bien avec la Russie", confie Lioubov Gounko, habitante de Melitopol de 71 ans. Pourtant, d'autres habitants partagent leur désarroi à demi-mot. "Les prix sont élevés. Ils ont mis un nouveau drapeau. Avant, c'était notre drapeau ukrainien", affirme Vladislav Replentchuk, autre habitant de 19 ans.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.