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Guerre en Ukraine : des frappes russes sur des infrastructures du Danube ont "endommagé" 40 000 tonnes de céréales, selon Kiev

La France a réagi mercredi en accusant Moscou de faire "délibérément" courir un risque à la sécurité alimentaire mondiale.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Des infrastructures portuaires sur le Danube endommagées par des frappes russes, dans la région d'Odessa, en Ukraine, le 2 août 2023. (SERVICES D'URGENCE UKRAINIENS / AFP)

Des attaques de drones ont provoqué mercredi 2 août à l'aube d'importants dégâts sur les sites portuaires ukrainiens du Danube, des infrastructures devenues cruciales pour les exportations de céréales. "Les Russes ont frappé des entrepôts et des silos à grains, endommageant près de 40 000 tonnes de céréales attendues par les pays africains, la Chine et Israël", selon le ministre des Infrastructures ukrainien, Oleksandre Koubrakov.

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Un peu plus tôt, le procureur général d'Ukraine avait déclaré qu'"un élévateur, des hangars de céréales, des réservoirs de terminaux de fret, des entrepôts et des locaux administratifs [avaient] été endommagés ou détruits". Aucune victime n'est cependant à déplorer, selon le gouverneur de la région, Oleg Kiper.

"Le monde doit réagir"

Avant d'attaquer les ports du Danube, les forces russes avaient frappé ces dernières semaines les ports ukrainiens de la mer Noire, particulièrement Odessa, d'où étaient auparavant exportées les céréales ukrainiennes. "Le monde doit réagir", a lancé Volodymyr Zelensky.

La France a accusé Moscou de faire "délibérément" courir un risque à la sécurité alimentaire mondiale "en détruisant des infrastructures essentielles" aux exportations de céréales. Le Kremlin "ne fait que rechercher son propre intérêt aux dépens des populations les plus vulnérables en faisant monter les prix des produits agricoles et en essayant d'empêcher un de ses principaux concurrents d'exporter ses productions", a réagi Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

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