Guerre en Ukraine : l’équipement militaire envoyé par les Alliés pas toujours en bon état

Publié
Durée de la vidéo : 3 min
Guerre en Ukraine : l’équipement militaire envoyé par les Alliés pas toujours en bon état
Guerre en Ukraine : l’équipement militaire envoyé par les Alliés pas toujours en bon état Guerre en Ukraine : l’équipement militaire envoyé par les Alliés pas toujours en bon état (France 2)
Article rédigé par France 2 - S. Perez, C. Cormery, D. Padalka, V. Hrishko, P. Miette, S. Ripaud
France Télévisions
France 2
En Ukraine, les États qui apportent leur aide donnent du matériel qui a déjà servi. Il n’est donc pas toujours en bon état, difficile à réparer et à entretenir. Un défi de plus pour l'armée ukrainienne, alors que le temps presse.

Une équipe de France Télévisions s’est rendu dans une base-arrière de l’armée ukrainienne, dans l’ouest du pays. C’est ici qu’est réceptionné une partie du matériel militaire envoyé par les Alliés. Les Américains viennent de livrer une douzaine de MaxxPro, des véhicules blindés de transport de troupes. Si les unités en première ligne les attendent avec impatience, ces véhicules, stationnés depuis un moment dans une base américaine en Europe, ne sont pas opérationnels immédiatement.

Des modèles abîmés

"Le problème, c’est le pare-brise, il est abîmé. Les chauffeurs ne peuvent rien voir, surtout le soir alors qu’ils conduisent beaucoup la nuit", explique Viktor, responsable de l’entretien. Les "systèmes électriques" et "les fusibles" ne sont également "pas en bon état". Des semaines supplémentaires de réparation sont nécessaires, alors que le temps presse. Dans un autre entrepôt, la France, qui modernise actuellement ses équipements, a envoyé de vieux véhicules Renault. L’un des essieux est cassé. 
Oleh, le chef de l’atelier, peine à dissimuler son agacement : l’entretien du matériel étranger vire de plus en plus au casse-tête. Et malgré les demandes répétées aux alliés, les pièces de rechange n’arrivent pas. Les responsables demandent également des formateurs et des instructeurs sur place. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.