Guerre en Ukraine : la Chine prend ses distances avec Moscou
L’ambiance de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques à Pékin, vendredi 4 mars, n’est plus celle qui prévalait il y a un mois lors des JO. Pékin observe avec prudence les agissements du maître du Kremlin. Le compte-rendu d’Arnaud Miguet, depuis Shanghai, pour France Télévisions Chine.
Vladimir Poutine, le président russe, était il y a un mois l’invité d’honneur des Jeux olympiques de Pékin. "Le président russe et chinois vantaient leur amitié ‘sans limite’", rappelle Arnaud Miguet, en direct Shanghai (Chine). Depuis, il y a eu la guerre et l’invasion de l’Ukraine. "La Chine ne condamne toujours pas Moscou, mais s’abstient au Conseil de sécurité des Nations unies", indique le journaliste. La Chine signe même des contrats de gazoducs "mais elle prend ses distances et se propose même aujourd’hui de jouer les médiateurs", rapporte Arnaud Miguet.
Pékin a besoin des États-Unis et de l’Union européenne
Les sanctions américaines et européennes sans précédent ont sans doute pesé, "et puis Pékin ne veut pas apparaître comme complice", précise Arnaud Miguet. La capitale chinoise a besoin des États-Unis et de l’Union européenne, ses meilleurs ennemis. "Pour prospérer économiquement, Xi Jinping n’attendrait qu’une seule chose aujourd’hui, le retour à la stabilité", conclut le journaliste.
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