Guerre en Ukraine : "La seule garantie de sécurité serait que l'Ukraine rejoigne l'OTAN", assure l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'air
Emmanuel Macron souhaite organiser une conférence internationale, lundi 26 février, alors que la guerre en Ukraine sévit depuis deux ans. "Ce que nous enseigne l'histoire, c'est que, pour qu'une guerre de cette nature se termine bien, il faut beaucoup de courage, il faut du temps, il faut de l'investissement", indique le général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, invité du 12/13 info, vendredi 23 février.
Les grands équilibres mondiaux au cœur de cette guerre
Selon lui, il existe un risque que les Occidentaux ne comprennent pas la portée mondiale de cette guerre. "C'est non seulement le sort de l'Ukraine qui est en jeu, mais ce sont les grands équilibres entre les différentes puissances, et en particulier la Russie, l'Europe, voire les États-Unis qui sont en compte", ajoute-t-il. Pour le général Jean-Paul Paloméros, il est temps de saisir l'urgence des besoins des Ukrainiens.
Les derniers accords signés entre l'Ukraine, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ne sont pas des garanties de sécurité pour le pays. "La seule garantie de sécurité serait que l'Ukraine rejoigne l'OTAN", assure l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'air. Pour lui, il est important de laisser à des pays souverains le choix de rejoindre une alliance. "Ce sont les véritables garanties d'une paix durable et donc d'un équilibre et d'une stabilité mondiale", conclut le général Jean-Paul Paloméros.
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