Guerre en Ukraine : le conflit laisse des traces psychologiques dans les deux camps
L’une est Russe, Vassilina a 22 ans et vit à Moscou ; l’autre est Ukrainienne, Svitlana a vécu plusieurs mois avec l’occupation de soldats russes dans son village. Si les deux femmes ne sont pas dans le même camp, elles souffrent toutes les deux du conflit. Vassilina témoigne : "Pendant deux mois après l’annonce de l'offensive, je ne suis pas sortie de chez moi. J’étais comme paralysée. Plus de foi, plus d’envie, ma vie n’avait plus aucun sens.” Contrainte de prendre des médicaments, il lui serait “impossible de continuer à vivre” sans eux.
7 Russes sur 10 sont angoissés par la guerre
Aux environs de Zaporijjia, un centre psychologique a été mis en place. Svitlana y partage sa peur : “Huit types avec des fusils automatiques sont venus chez nous. Ils voulaient savoir ce qu’on faisait, où étaient nos enfants, des questions menaçantes. J’ai vraiment eu très peur.” D’après Oleg Levine, neurologue russe, ses patients partagent tous les mêmes angoisses liées au futur. Un institut proche du Kremlin annonce que 7 Russes sur 10 se disent angoissés par le conflit.
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