La guerre éclair voulue par Moscou n'a pas réussi : le conflit avec Kiev s'enlise. Près de 10 000 soldats russes auraient été tués.
Le 24 février, 150 000 soldats russes attaquent. Depuis le nord, via la Biélorussie, depuis le sud, via la Crimée, et depuis l'est, par les régions séparatistes du Donbass. Dans un premier temps, les Russes vont avancer, mais leur plan va dérailler après quatre jours de combats. D'abord parce que les Ukrainiens résistent beaucoup plus que prévu : ils descendent des hélicoptères et des avions, ils harcèlent des blindés. Malgré tout, le 1er mars, les Russes entrent dans la ville de Kherson et commencent l'encerclement du port stratégique de Marioupol (Ukraine), en faisant la jonction avec le Donbass.
Villes assiégées
Mais l'armée russe rencontre d'importants problèmes logistiques et de ravitaillement et leur avance commence à ralentir. Pour accélérer le siège des villes, les Russes vont intensifier les bombardements, comme à Marioupol. La guerre en Ukraine s'enlise. En un mois, ils ont conquis un territoire un peu plus grand que celui des Pays-Bas, mais auraient perdu près de 10 000 soldats, explique le journaliste de France Télévisions, Nicolas Chateauneuf.
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