Guerre en Ukraine : quelles sont les lignes déjà franchies par les Occidentaux ?
Lundi 26 février, un drone russe filmait un char Abrams, de fabrication américaine, sur le sol ukrainien. Tout comme son équivalent allemand, le Léopard, Kiev a mis des mois à l’obtenir. Par crainte que le conflit s’envenime et s’étende, Américains et Européens se sont longtemps refusés à livrer des chars ou encore des missiles longue portée. Au fur et à mesure, les verrous ont sauté. Dernière volte-face : les avions F16. Une soixantaine va être livrée.
Une présence occidentale en Ukraine
Officiellement, seuls les Britanniques reconnaissent avoir des formateurs en Ukraine, notamment des médecins militaires. Des policiers polonais auraient déminé les environs de Kiev. Un document du Pentagone a fuité, évoquant des services de renseignement français et britanniques sur le terrain. Mardi 27 février, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que les troupes occidentales ne franchiraient pas le seuil de belligérance, et que des combats de militaires français contre des soldats russes ne seraient pas d'actualité, mais que l’idée est de dissuader.
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