Guerre en Ukraine : "Tout va se passer entre le 20 novembre et le 20 janvier", explique Peer de Jong, ancien colonel et vice-président de l'Institut Themiis

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 13min
Guerre en Ukraine : "Tout va se passer entre le 20 novembre et le 20 janvier", explique Peer de Jong, ancien colonel et vice-président de l'Institut Themiis
Guerre en Ukraine : "Tout va se passer entre le 20 novembre et le 20 janvier", explique Peer de Jong, ancien colonel et vice-président de l'Institut Themiis Guerre en Ukraine : "Tout va se passer entre le 20 novembre et le 20 janvier", explique Peer de Jong, ancien colonel et vice-président de l'Institut Themiis (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
franceinfo
Après l'envoi rapporté de missiles longue portée par Kiev sur le sol russe, doit-on craindre un embrasement de la guerre en Ukraine ? L'ancien colonel de marine et ancien aide de camp des présidents François Mitterrand et Jacques Chirac, Peer de Jong, livre son éclairage sur le conflit à l'antenne de franceinfo, ce mercredi 20 novembre.

La guerre en Ukraine semble être entrée dans un nouveau tournant. Peer de Jong, ex-colonel de marine et vice-président de l'Institut Themiis, analyse le rapport de force entre Kiev et Moscou dans son ouvrage sur le pouvoir russe, Poutine, Lord of War. "Le grand changement, c'est l'élection de Trump", souligne-t-il sur franceinfo ce mercredi 20 novembre, car "entre le 20 novembre et le 20 janvier, tout va se passer".

"L'armée n'est pas la seule structure qui peut faire la guerre en Russie"

Peer de Jong entrevoit déjà "une suite ininterrompue de propositions, de contre-propositions" autour d'une issue diplomatique durant soixante jours, où "chacun va jouer sa carte" pour sortir gagnant du conflit.

"Poutine, c'est le nouveau Tsar qui a mis en place un système dans lequel il a très concrètement délégué ce qu'on appelle le pouvoir régalien, de tuer, à des sociétés militaires privées", explique par ailleurs le vice-président de l'Institut Themiis. Ce qui signifie qu'aujourd'hui "l'armée n'est pas la seule structure qui peut faire la guerre en Russie". Un avantage qui a permis à Poutine "d'éviter de faire une mobilisation générale et de recruter des mercenaires russes que l'on voit sur les champs de bataille", pointe encore l'ancien colonel.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.