Guerre en Ukraine : trois choses à retenir du vendredi 24 novembre
L’Ukraine connaît son 638e jour de conflit, vendredi 24 novembre. La guerre des images, l’avertissement de Catherine Colonna à la Chine et le nombre de drones abattus en une nuit par la Russie… Voici ce qu'il fallait retenir de cette journée.
L’image du jour : une vidéo de soldats russes disant vouloir partir circule sur Internet
Une vidéo circule sur les réseaux sociaux et illustre bien la guerre des images. Elle a été mise en ligne jeudi 23 novembre au soir sur un site en langue russe, et reprise vendredi 24 novembre par un journal ukrainien. Des soldats russes se présentent comme le 26e régiment du deuxième bataillon et interpellent le ministre de la Défense. Ils disent être à Krynky, une petite commune au bord du Dniepr récemment reprise par les Ukrainiens. "Nous sommes là depuis le mois de juillet, nous voulons partir, nous sommes 50, notre chef est incompétent, il veut nous envoyer à la mort", disent-ils. On ne sait pas où la vidéo a été enregistrée, mais elle n’avait pas été diffusée auparavant. Moscou n’a fait aucun commentaire.
Le chiffre du jour : 16 drones abattus en une nuit, affirment les Russes
16, c’est le nombre de drones que les Russes disent avoir abattus durant la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 novembre, certains en Crimée, d’autres à Kherson. De nombreux bombardements russes ont eu lieu cette même nuit à Kherson. Selon Kiev, il y en aurait eu plus d’une centaine, parfois sur des bâtiments civils, faisant trois morts et 11 blessés.
La phrase du jour : "Nous comptons sur la vigilance des autorités chinoises", dit Catherine Colonna
En Chine, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna effectue une visite à Pékin. À propos de la guerre en Ukraine, elle a déclaré : "Nous comptons sur la vigilance des autorités chinoises pour qu’aucune structure en Chine, notamment privée, ne contribue à l’effort de guerre illégal de la Russie." Des entreprises chinoises sont soupçonnées d’avoir fourni à Moscou des gilets pare-balles, des casques, des drones et des équipements à vision infrarouge. La Chine a toujours affirmé qu’elle n’envoyait aucune arme à Moscou.
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