Guerre en Ukraine : trois personnes sont mortes lors du bombardement de l'hôpital pédiatrique de Marioupol, selon la mairie
Le gouvernement russe n'a pas fourni de bilan de cette frappe aérienne mais a justifié le bombardement, affirmant que le bâtiment servait de base à un bataillon nationaliste.
Trois personnes, dont un enfant, ont été tuées dans le bombardement russe d'un hôpital pédiatrique à Marioupol. La mairie de cette ville portuaire du sud de l'Ukraine a communiqué ce bilan, jeudi 10 mars, au lendemain de l'attaque aérienne. "Trois personnes ont péri, dont une fillette", a écrit la municipalité sur Telegram. Le précédent bilan publié par les autorités ukrainiennes faisait état de 17 personnes blessées. De son côté, le gouvernement russe n'a pas donné de bilan.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a condamné un "crime de guerre", partageant des vidéos montrant la destruction. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a nié la présence de civils : "Cette maternité a été reprise depuis longtemps par le bataillon Azov et d'autres radicaux, et toutes les femmes en couches, toutes les infirmières et tout le personnel de soutien ont été mis à la porte", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères à l'issue de pourparlers avec son homologue ukrainien en Turquie.
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