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Interview d'Emmanuel Macron : "Sur l'actualité internationale il n'y a rien à redire", réagit le député LR Jean-Louis Thiériot

La France va livrer à l'Ukraine six canons Caesar supplémentaires et des systèmes de défense anti-aériens "en particulier pour les protéger des attaques de drones" des Russes, a annoncé mercredi Emmanuel Macron.

Article rédigé par franceinfo
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Le président de la République Emmanuel Macron était l'invité de France 2 le 13 octobre 2022. (MOURAD ALLILI / MAXPPP)

"Sur l'actualité internationale il n'y a rien à redire au discours du président de la République", a concédé mercredi 10 octobre sur franceinfo Jean-Louis Thiériot, député Les Républicains de la 3e circonscription de Seine-et-Marne et vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées. Il réagissait aux déclarations d'Emmanuel Macron sur France 2 de livrer des systèmes de défense anti-aériens à l'Ukraine.

>>> Guerre en Ukraine : la France va livrer à Kiev des systèmes de défense anti-aérien, annonce Emmanuel Macron

Pour lui, cela ne fait pas de doute : "Bien sûr qu'il faut aider l'Ukraine". Ce qu'il remet en question, en revanche, c'est la capacité de la France à le faire militairement : "La réalité c'est que la France s'est trompée depuis 25 ans en investissant trop peu dans sa défense".

"Aujourd'hui nous avons encore un stock extrêmement limité et je crois que nous faisons objectivement le maximum."

Jean-Louis Thiériot

franceinfo

Jean-Louis Thiériot détaille : "Nous avons huit batteries mamba et une vingtaine de batteries crotales". Partant de ce contast l'élu explique que "la France ne peut pas vider ses arsenaux parce que nul ne sait de quoi demain sera fait sur le front". Il estime ainsi que la décision d'Emmanuel Macron est "équilibrée".

En revanche, le député est moins enthousiaste concernant les déclarations du chef de l'Etat sur le fait de bâtir davantage d'indépendance, de protéger nos vulnérabilités et sur le fait de devoir le faire avec une approche européenne : "Je n'ai rien contre mais la réalité c'est que pour bâtir quelque chose en européen il faut que tout le monde autour de la table soit prêt à le faire [...] Faisons attention à ce qu'un objectif symbolique ne nous prive pas d'une efficacité".

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