Journaliste français tué en Ukraine : "Une enquête est engagée pour faire toute la lumière sur ce crime", dit l'ambassadeur de France à Kiev
Selon Etienne de Poncins, s'il est difficile d'établir que ceux qui ont tiré sur le bus dans lequel se trouvait Frédéric Leclerc-Imhoff avaient connaissance de sa qualité de journaliste, il déplore des "incidents systématiques" lors des convois d'évacuation.
"Une enquête est engagée pour faire toute la lumière sur ce crime", a réagi l'ambassadeur de France en Ukraine, Etienne de Poncins, mardi 31 mai sur franceinfo, après le décès, lundi, dans le Donbass, de Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste de BFMTV. Depuis l’ambassade de France à Kiev, il a qualifié sa mort de "drame" et repris les termes de la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, qui a évoqué "un crime".
"Le journaliste était dans un bus d'évacuation de civils qui a été pris pour cible par un tir d'artillerie, voilà ce que nous savons à ce stade."
Etienne de Poncinsà franceinfo
Selon lui, il est "difficile de savoir si ceux qui ont tiré savaient qu'un journaliste se trouvait dans le bus" mais il a déploré "les incidents systématiques" qui surviennent lors des convois d'évacuation, comme ce fut déjà le cas à Marioupol où "un convoi sur deux avait été victime de tirs".
"Le président Zelensky a apporté son soutien, y compris pour que la famille retrouve le corps de ce journaliste", a poursuivi l'ambassadeur de France. "Le métier de journaliste en Ukraine est extrêmement dangereux et indispensable, ils font un travail remarquable, et nous sommes plein d'admiration vis-à-vis de leur travail", a-t-il assuré, tout en appelant à "la plus grande prudence" ceux qui sont sur ce terrain de guerre.
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