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Journaliste français tué Ukraine : le parquet national antiterroriste ouvre une enquête après la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff

L'enquête est notamment ouverte pour "atteinte volontaire à la vie d'une personne protégée par le droit international" et "attaque délibérée contre des personnes qui ne prennent pas part directement aux conflits".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
  (HANDOUT / AFP)

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé, lundi 30 mai, l'ouverture d'une enquête après la mort du journaliste reporter d'images Frédéric Leclerc-Imhoff, tué près de Severodonetsk, dans l'est Ukraine. L'enquête de flagrance a été confiée à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine. 

Elle a été ouverte pour "atteinte volontaire à la vie d'une personne protégée par le droit international", "attaque délibérée contre des personnes qui ne prennent pas part directement aux conflits" et "attaques délibérées contre le personnel et les véhicules employés dans le cadre d'une mission d'aide humanitaire", a appris franceinfo auprès du parquet. Elle porte également sur "les blessures subies par son confrère Maxime Brandstaetter", présent avec lui lors du reportage, a précisé le parquet. 

Au moins huit journalistes morts en Ukraine

Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste de 32 ans, qui travaillait pour BFMTV, a été mortellement touché par un "éclat d'obus alors qu'il suivait une opération humanitaire", a précisé la chaîne d'informations, peu de temps après l'annonce de la mort du journaliste sur Twitter par Emmanuel Macron. Il a été "tué par un bombardement russe sur une opération humanitaire alors qu'il exerçait son devoir d'informer", a précisé la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, au moins huit journalistes sont morts sur le terrain dans l'exercice de leur profession, selon un décompte de Reporters sans frontières. Au moins cinq autres enquêtes pour des faits commis au préjudice de ressortissants français en Ukraine ont été ouvertes depuis le début de la guerre par le pôle crimes contre l'humanité et crimes de guerre du Pnat. Une première enquête avait été ouverte après la mort du journaliste franco-irlandais Pierre Zakrzewski le 14 mars à Horenka, près de Kiev.

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