Cet article date de plus de deux ans.

Mort de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine : la dépouille du journaliste français sera rapatriée mercredi en France

La chaîne BFMTV, qui employait le journaliste tué lundi lors d'un bombardement dans l'est de l'Ukraine, l'a annoncé dimanche pendant une émission lui rendant hommage. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une photo non-datée du journaliste de BFMTV Frédéric Leclerc-Imhoff, tué en Ukraine le 30 mai 2022.  (BFM TV)

La dépouille du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff sera rapatriée mercredi en France, a annoncé la chaîne BFMTV dimanche 5 juin dans la soirée, lors d'une émission lui rendant hommage. "Frédéric rentre mercredi. Un hommage lui sera rendu vendredi, ça sera place de la République à 18h30" à Paris, a annoncé la chaîne en présence de ses collègues de mission en Ukraine, le journaliste Maxime Brandstaetter et la fixeuse ukrainienne Oksana Leuta. Tous deux sont arrivés en France vendredi soir et étaient aux côtés de Frédéric Leclerc-Imhoff quand il a été tué lundi, dans l'est de l'Ukraine, par un éclat lors d'un bombardement. 

Un hommage sera rendu vendredi à Paris à Frédéric Leclerc-Imhoff, à l'appel de Reporters sans frontières (RSF) notamment. Sa famille, ses amis et ses collègues seront présents. "Soyons nombreux à lui rendre hommage, place de la République à Paris, vendredi 10 juin à 18h30", indique RSF sur Twitter. 

"On hésite, mais on se dit que c'est là-bas que ça se passe, et que c'est notre métier d'y aller"

Agé de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff travaillait pour la chaîne d'info en continu BFMTV depuis six ans et effectuait sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d'images (JRI).

Au cours de cette émission spéciale, Maxime Brandstaetter et Oksana Leuta sont revenus, avec émotion, sur les circonstances dans lesquelles le journaliste a trouvé la mort, en suivant un convoi humanitaire. "Comme d'habitude, les autorités nous avaient prévenus [que la route] était dangereuse et qu'ils ne pouvaient pas y assurer notre sécurité, mais si vous voulez, c'est partout pareil dans le Donbass",  a raconté Maxime Brandstaetter. "Avec Frédéric, on avait l'habitude de constamment se concerter, de débattre de tout. Alors oui, ce jour-là, on hésite, mais on se dit que c'est là-bas que ça se passe, et que c'est notre métier d'y aller."

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) français a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre après la mort du reporter.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.