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Réfugiés ukrainiens : "La France sera en capacité d'accueillir tous ceux qui se présenteront", assure l'Office français de l'immigration et de l'intégration

Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, rappelle sur France Inter que dans une situation telle que l'invasion russe en Ukraine, les premiers pays d'accueil pour les populations de réfugiés sont toujours les pays limitrophes.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Didier Leschi, le 28 octobre 2021, à Calais. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

"La France sera en capacité d'accueillir tous ceux qui se présenteront", a affirmé Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) mercredi 2 mars sur France Inter, à propos des réfugiés ukrainiens. Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, un million de personnes ont été déplacées en Ukraine même et plus de 677 000 sont parties vers les pays voisins, selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés.

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Didier Leschi a toutefois rappelé que dans ce type de conflits, "les premiers pays d'accueil sont toujours les pays limitrophes" car les personnes "ne veulent pas s'éloigner de l'Ukraine dans l'espoir que les choses s'améliorent" et parce que les réfugiés vont "là où ils ont de la famille, des connaissances". Pour l'heure, seuls quelques dizaines d'Ukrainiens sont arrivés en France selon le directeur général de l'Ofii. "On attend des cars qui sont en route, mais cela reste des flux limités", a-t-il ajouté.

"Le problème, c'est l'accès à un logement, à un emploi, à l'autonomie"

"La France n'est pas le premier pays d'Europe avec une communauté d'Ukrainiens", a souligné Didier Leschi. Selon le directeur de l'Ofii, il y a actuellement un peu moins de 18 000 personnes qui ont un titre de séjour en tant qu'Ukrainiens en France, contre 236 000 en Italie ou encore 500 000 en Pologne. Si la solidarité s'organise pour l'accueil d'urgence tant du côté des collectivités que des particuliers, l'enjeu pour Didier Leschi est l'accueil au long terme : "Le problème, c'est l'accès à un logement, à un emploi, à l'autonomie."

Une discussion est prévue jeudi 3 mars au niveau européen pour la mise en place d'un statut particulier de protection temporaire accordé aux réfugiés. Ce statut "ouvrira droit immédiatement à une autorisation de travail en France", a précisé Didier Leschi, "et en attendant une situation de travail, l'Ofii versera une allocation à toutes les personnes qui auront cette protection temporaire".

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