Cet article date de plus d'un an.

Russie : Evan Gershkovich, journaliste américain arrêté pour "espionnage", fait appel de sa détention

Le journaliste et son employeur, le "Wall Street Journal", rejettent les accusations d'espionnage.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le journaliste du "Wall Street Journal" Evan Gershkovich, le 30 mars 2023 à Moscou (Russie). (ALEXANDER ZEMLIANICHENKO / AP / SIPA)

La défense du journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté en Russie la semaine dernière pour des accusations d'espionnage, a fait appel lundi 3 avril de son placement en détention. "La date de l'audience (...) sera annoncée cette semaine", a expliqué une porte-parole du tribunal moscovite de Lefortovo, précisant que la requête serait examinée par une autre cour, de plus haute instance.

Evan Gershkovich, correspondant en Russie du prestigieux quotidien américain The Wall Street Journal et ancien journaliste de l'AFP à Moscou, a été placé jeudi en détention provisoire, et ce, au moins jusqu'au 29 mai. Il a été arrêté à Ekaterinbourg, ville de l'Oural, par le service fédéral de sécurité (FSB). Le Wall Street Journal et le reporter démentent ces accusations.

Des accusations "ridicules" pour Joe Biden

Le président américain, Joe Biden, a réclamé vendredi la libération du journaliste, la Maison Blanche qualifiant de "ridicules" les accusations d'espionnage. Son arrestation intervient dans un contexte de répression accrue en Russie contre la presse depuis l'offensive contre l'Ukraine, conflit qui a tendu les rapports entre Moscou et Washington.

Elle fait également suite à un échange intervenu en décembre entre la star américaine du basket Brittney Griner, qui se trouvait en détention en Russie, et le marchand d'armes russe Viktor Bout, prisonnier aux Etats-Unis. Washington a plusieurs fois accusé Moscou d'arrêter arbitrairement des Américains pour s'en servir de monnaie d'échange et récupérer des Russes détenus aux Etats-Unis.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.