Ukraine : "Il faut qu'on avance sur l'idée d'une armée européenne", soutient la tête de liste de la majorité présidentielle aux élections européennes
"Il faut qu'on avance sur l'idée d'une armée européenne", soutient Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle aux élections européennes, présidente du groupe Renew au Parlement européen sur franceinfo, lundi 11 mars, alors que le conflit s'enlise en Ukraine.
Il faut "travailler ensemble à renforcer nos capacités de production militaire", assure-t-elle. "Il faut qu'on se réarme" a-t-elle précisé. L'eurodéputée plaide pour "plus d'intégration militaire sur les enjeux de défense". Il faut "travailler ensemble à renforcer nos capacités de production militaire", assure-t-elle, regrettant que, pour l'heure, les 27 pays membres de l'UE ont "une production" militaire différente.
"Envoyer un message clair à Vladimir Poutine"
La candidate rejoint ainsi la position de la Commission européenne qui a proposé mardi 5 mars de renforcer drastiquement l'industrie de défense de l'UE face à la menace russe. Les Européens doivent "passer à la vitesse supérieure", avait affirmé devant la presse le commissaire européen Thierry Breton, chargé des industries de défense à Bruxelles.
La défense de l'Union européenne, "c’est notre ADN", soutient-elle, deux jours après avoir lancé sa campagne à Lille samedi. Interrogée sur le débat et le vote qui doivent avoir lieu à l'Assemblée nationale ce mardi sur la stratégie française d'aide à l'Ukraine, Valérie Hayer insiste sur l'importance d'un "soutien plein à l'Ukraine". "Il faut aussi envoyer un message clair à Vladimir Poutine, qui ne comprend que le rapport de force", a-t-elle poursuivi. Emmanuel Macron a musclé son discours ces dernières semaines à l'égard du Kremlin, en affirmant qu'il ne fallait poser "aucune limite" dans le soutien de la France à l'Ukraine, après avoir évoqué l'hypothèse d'un envoi de soldats dans ce pays. "Nous irons jusqu'au bout, nous serons jusqu'au bout aux côtés des Ukrainiens et ça peut passer par l'envoi de démineurs, de formateurs", lance la députée européenne.
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