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Ukraine : les bombardements à Zaporijjia participent d'une "stratégie de terreur", selon un ancien officier de l'armée française

Guillaume Ancel, ancien officier de l'armée française, estime sur franceinfo dimanche que la Russie est en train de perdre la guerre, avec des "unités totalement dépassées et surpassées par les unités ukrainiennes".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des pompiers ukrainiens tentent d'éteindre un incendie après des bombardements, à Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine. (MARINA MOISEYENKO / AFP)

Au moins 17 personnes sont mortes dans des nouveaux bombardements sur la ville de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine dimanche 9 octobre. Il faut y voir là non "pas une action de guerre, mais une action de terreur", explique sur franceinfo Guillaume Ancel, ancien officier de l'armée française.

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"Ce n'est pas une stratégie militaire, mais une stratégie de terreur", d'autant qu'il n'y a pas "de cible militaire", selon ce spécialiste. "On parle bien de la ville de Zaporijjia et pas de la centrale nucléaire qui se trouve à plus de 60 kilomètres, la cible c'est bien la ville", précise Guillaume Ancel.

Si les Russes bombardent à plusieurs reprises cette ville de Zaporijjia, c'est "pour montrer qu'ils sont encore capables d'avoir un pouvoir de nuisance très important, alors que les unités sont totalement dépassées et surpassées par les unités ukrainiennes", estime Guillaume Ancel.

"L'armée russe se fissure de partout"

Cet ancien officier de l'armée française est catégorique, pour lui "l'armée russe se fissure de partout en Ukraine et est en train de perdre la guerre". Selon lui, "il faut aussi faire le lien avec le pont de Kertch sur lequel il y a eu une très forte explosion" samedi.

Zaporijjia est aussi une cible pour Moscou car "c'est la seule grande ville ukrainienne dans ce front sud, sur lequel les Ukrainiens lancent une contre-offensive". "C'est aussi une ville à la portée des lance-roquettes multiples des Russes", ajoute Guillaume Ancel. Il soutient que "les Russes commencent à être à court de munitions spéciales et là ils utilisent des lance-roquettes qui n'ont pas de portées énormes".

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