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Ukraine : les pro-Russes organiseront des présidentielles et des législatives en novembre

Les séparatistes des Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Louhansk annoncent que ces deux scrutins se tiendront dans les zones qui sont sous leur contrôle.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 23/09/2014 15:40 Mis à jour le 23/09/2014 17:04

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De la fumée s'échappe d'un dépôt d'essence à l'aéroport de Dontetsk (Ukraine), le 23 septembre 2014,  après des combats entre des rebelles pro-russes et l'armée ukrainienne. (JOHN MACDOUGALL / AFP) — De la fumée s'échappe d'un dépôt d'essence à l'aéroport de Dontetsk (Ukraine), le 23 septembre 2014, après des combats entre des rebelles pro-russes et l'armée ukrainienne. (JOHN MACDOUGALL / AFP)

Les rebelles pro-russes de l'est de l'Ukraine ont annoncé mardi 23 septembre la tenue d'élections présidentielle et législatives le 2 novembre dans les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Louhansk, ont indiqué les agences russes.

"Nous envisageons d'organiser les élections du conseil suprême (parlement) et du chef de la république", a déclaré le "Premier ministre" de la "République populaire de Donetsk", Alexandre Zakhartchenko. Il a souligné qu'il n'était pas question d'organiser les législatives ukrainiennes fixées au 26 octobre.

Un camouflet pour le président ukrainien

Un responsable de l'autre région rebelle, la "République populaire de Louhansk", a, pour sa part, indiqué à l'agence officielle russe Itar-Tass que "les élections auront lieu simultanément avec la République populaire de Donetsk, le 2 novembre".

Ces annonces, concernant les régions russophones de l'Ukraine, théâtre de combats entre rebelles et militaires qui ont fait près de 2 900 morts depuis avril, sont un camouflet pour le chef de l'Etat ukrainien. Petro Porochenko avait, en effet, proposé aux séparatistes le principe d'un "statut spécial" pour trois ans.

Ces offres politiques visaient à accorder une plus grande autonomie aux régions séparatistes et prévoyaient la tenue d'élections locales le 7 décembre et une amnistie sous conditions pour les combattants.