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Ukraine : trois nouvelles enquêtes ouvertes en France pour "crimes de guerre"

Les faits visés auraient été commis à Marioupol (sud de l'Ukraine), à Hostomel (région de Kiev) et Tchernihiv (nord), a précisé mardi le Parquet national antiterroriste français, compétent pour ce type d'infraction, dans un communiqué.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des bâtiments détruits dans la ville de Borodianka, au nord-ouest de Kiev (Ukraine), le 4 avril 2022. (SERGEI SUPINSKY / AFP)

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) français a annoncé, mardi 5 avril, avoir ouvert trois nouvelles enquêtes pour "crimes de guerre", pour des faits commis au préjudice de ressortissants français en Ukraine depuis l'invasion de la Russie.

Les faits visés auraient été commis à Marioupol (sud de l'Ukraine) entre le 25 février et le 16 mars, à Hostomel (région de Kiev) entre le 1er et le 12 mars et Tchernihiv (nord) depuis le 24 février, date à laquelle les troupes russes ont envahi l'Ukraine, a précisé le Pnat, compétent pour ce type d'infraction, dans un communiqué.

Les investigations ont été confiées à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).

Une enquête ouverte après le décès d'un journaliste franco-irlandais

Ces enquêtes concernent trois familles comportant au moins un ressortissant français parmi elles, ont précisé des sources proche de l'enquête à France Télévisions. Selon les premières remontées, ils auraient pu être victimes de bombardements, de privation d'accès aux soins notamment, ce qui relève du crime de guerre. 

Le Pnat avait déjà ouvert une enquête après le décès de Pierre Zakrzewski, un journaliste franco-irlandais, le 14 mars près de la capitale ukrainienne.

La justice française ne peut ouvrir des enquêtes pour des faits commis en dehors du territoire français que si une victime est française, si l'auteur du crime de guerre allégué est français ou si l'auteur de l'infraction a sa résidence habituelle sur le sol français.

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