Ukraine : "Vladimir Poutine a manipulé l'Europe, a instrumentalisé son dialogue avec Emmanuel Macron", dénonce Valérie Pécresse
Pour Valérie Pécresse, il faut que "l'Union européenne soit ferme" avec la Russie pour "faire reculer l'offensive dès maintenant".
"Il faut des sanctions économiques ciblées sur la Russie", déclare Valérie Pécresse mardi 22 février sur France Inter, après la reconnaissance par Vladimir Poutine des deux Républiques autoproclamées de Donestk et de Lougansk dans le Donbass en Ukraine. "J'ai été frappée par cette violence verbale, qui sert à convaincre le peuple russe que cette cause est juste, car en réalité le peuple russe veut vivre en paix dans ses frontières. Il y a quelque chose de volontaire dans cette violence, c'est celle de la mobilisation d'un peuple pour une cause qui n'est pas la sienne", a commenté Valérie Pécresse.
Selon la candidate des Républicains à l'élection présidentielle, "une fois de plus Vladimir Poutine a manipulé l'Europe, a instrumentalisé son dialogue avec Emmanuel Macron", car "en réalité il savait déjà ce qu'il allait faire et il a utilisé notre diplomatie pour se donner le beau rôle en disant 'j'ai négocié jusqu'au bout'."
"Il faut tout faire pour éviter l'escalade et pour provoquer un électrochoc, il faut des sanctions économiques ciblées sur la Russie"
Valérie Pécressefranceinfo
L'actuelle présidente de la région Île-de-France estime qu'il faut que "l'Union européenne soit ferme". Et ce dans le but de "faire reculer l'offensive dès maintenant".
Si selon elle, "on ne peut pas reprocher au président de la République d'avoir cherché à dialoguer", cependant Valérie Pécresse regrette que "ce dialogue ait été aussi tardif" et qu'il s'agisse d'un "dialogue solitaire" : "Emmanuel Macron s'est mis en scène en allant à Moscou tout seul, il aurait dû y aller avec le chancelier allemand, avec des représentants de l'Union européenne, pour montrer une Union européenne unie et puissante", a-t-elle déclaré.
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