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Vidéo Guerre en Ukraine : "Il faut aider les Ukrainiens qui se battent pour leur liberté", estime Yannick Jadot

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Article rédigé par franceinfo
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Yannick Jadot estime sur franceinfo lundi qu'à partir du moment où "Vladimir Poutine a envahi", il est "normal" et "totalement légitime" d'aider les Ukrainiens à se défendre.

"Il faut aider les Ukrainiens qui se battent pour leur liberté, leur indépendance et la démocratie", a approuvé Yannick Jadot, candidat écologiste à l'élection présidentielle, lundi 28 février sur franceinfo, alors que l'Union européenne va débloquer 450 millions d'euros pour acheter des armes destinées aux forces armées ukrainiennes. Convaincu qu'il faut "continuer à se battre, en permanence, pour la paix et les règlements pacifiques des tensions", 

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"On ne va pas laisser les Ukrainiens se battre sans gilets pare-balles, sans réponse aux chars et aux tirs de missiles russes", a-t-il déclaré. Ils "sont en première ligne du combat contre une dictature, celle de Vladimir Poutine", a-t-il ajouté, considérant que le président russe "veut mettre à mal les libertés et la démocratie dans l'ensemble de son voisinage", dans ces pays "qui, depuis des années, ont construit leur démocratie, leur indépendance vis-à-vis de la Russie et qui tentent de s'européaniser".

Des responsables politiques à la "complaisance coupable"

Sans citer de noms, Yannick Jadot a par ailleurs dénoncé "la complaisance coupable" de certains "responsables politiques" vis-à-vis du régime russe et appelé à "l'unité nationale" et "européenne". "Il nous faut être fermes vis-à-vis de Vladimir Poutine et pour cela nous devons être unis au niveau français et européen", a insisté le candidat écologiste, à quelques heures d'une réunion d'information, organisée lundi après-midi, à Matignon, par le Premier ministre Jean Castex pour faire le point sur la situation en Ukraine. Lors de ce rendez-vous, Yannick Jadot a assuré qu'il exigerait du gouvernement "un exercice de transparence" concernant le "type d'armes de défense" envoyées à l'Ukraine. "Les Français sont en droit de savoir", a-t-il estimé, tout en ajoutant qu'il "aurait été de bon ton" que ce soit Emmanuel Macron, "chef des armées, en charge de la dissuasion nucléaire et président de l'Union européenne", qui reçoive les candidats à la présidentielle et non le Premier ministre.

La Biélorussie est devenue "un acteur belligérant"

Yannick Jadot a également plaidé en faveur d'un élargissement des sanctions à l'égard de la Biélorussie, accusée de complicité, et qui est, selon lui, "devenue un acteur belligérant". Puisque "nous n'envoyons pas nos soldats", "notre soutien sur les autres dimensions doit être total", a-t-il assuré, notamment sur le régime des sanctions. Déplorant le fait que "l'Europe n'a pas la politique de défense suffisante pour intervenir militairement", Yannick Jadot a appelé à "une politique de défense européenne".

"Nous sommes face à un agresseur qui met notre sécurité, notre paix et notre démocratie en danger", a déploré Yannick Jadot appelant "chacun et chacune" à comprendre que "ce qui se joue en Ukraine ce n'est pas que la question ukrainienne, c'est la question de la démocratie et de la sécurité en Europe". "C'est la première étape pour Vladimir Poutine d'une agression sur l'ensemble de ses frontières", a poursuivi le candidat écologiste, pointant du doigt "les agressions verbales" du président russe sur la Pologne, la Finlande, la Moldavie et la Géorgie. "Avec Vladimir Poutine on sait que du verbe à l'agression physique, militaire, il n'y a qu'un pas", a-t-il averti.

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