Guerre en Ukraine : l'Europe et ses alliés veulent prendre des sanctions supplémentaires contre Moscou
"L'urgence est de relever le coût de la guerre pour le président [Vladimir] Poutine", a justifié la présidence française.
Ce qu'il faut savoir
Objectif affiché : maintenir la pression sur Moscou. Les Européens et leurs alliés sont prêts à prendre des sanctions supplémentaires contre la Russie, a indiqué lundi 28 février l'Elysée, après une visioconférence qui réunissait les dirigeants français, américain, britannique, canadien, allemand, italien, japonais, polonais et roumain, ainsi que des représentants de l'UE et de l'Otan.
"D'autres sanctions seront prises, c'est une priorité" car "l'urgence est de relever le coût de la guerre pour le président [Vladimir] Poutine", a indiqué la présidence française, en estimant que les sanctions déjà prises "font plus mal que le président Poutine ne l'avait anticipé". Ce direct est désormais terminé. Retrouvez les principales faits marquants de la journée de lundi sur la guerre en Ukraine dans notre article.
L'ambassade française transférée à Lviv. Alors que les combats s'intensifient à Kiev, la France choisit de délocaliser son ambassade. Invité de BFMTV, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a annoncé le transfert de sa représentation diplomatique en Ukraine de Kiev à Lviv, dans l'ouest du pays. La capitale ukrainienne reste "l'objectif principal" des troupes russes, selon l'armée locale.
Vers un deuxième round de négociations. Les pourparlers organisés lundi entre la Russie et l'Ukraine se sont terminés en fin d'après-midi et les deux parties qui "ont établi une série de priorités et thèmes qui demandent certaines décisions" avant un deuxième tour de pourparlers, a déclaré Mikhaïlo Podoliak, l'un des négociateurs ukrainiens. Selon son homologue russe, Vladimir Medinski, la nouvelle rencontre aurait lieu "bientôt", à la frontière polono-biélorusse. Les délégations rejoignent désormais leurs capitales pour consultation, selon l'agence d'Etat biélorusse Belta.
Un entretien Macron-Poutine. Emmanuel Macron a échangé pendant une heure et demie avec Vladimir Poutine, en lui demandant l'arrêt des frappes contre les civils et la sécurisation des axes routiers en Ukraine, des points sur lesquels le président russe "a confirmé sa volonté de s'engager", a annoncé l'Elysée. Le président français s'est également entretenu avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky "à plusieurs reprises ces dernières heures", a ajouté la présidence.
11 civils tués à Kharkiv. Au moins 11 personnes ont été tuées dans des bombardements russes sur des quartiers résidentiels de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine située à la frontière avec la Russie, a annoncé le gouverneur régional, lundi, disant craindre des "dizaines de morts". "L'ennemi russe bombarde des quartiers résidentiels", a écrit Oleg Sinegoubov sur les réseaux sociaux. "A cause de ces bombardements, toujours en cours, nous ne pouvons pas recourir aux services de secours (...) Actuellement, il y a 11 morts et des dizaines de blessés", a-t-il ajouté.