: Vidéo Guerre en Ukraine : "On a affaire à une guerre entre brigands", dit Nathalie Arthaud
La candidate Lutte ouvrière à l'élection présidentielle a estimé que Vladimir Poutine, s'il "a fait le pas vers une guerre fratricide et monstrueuse", n'est pas "le seul responsable".
"On a affaire à une guerre entre brigands", a indiqué Nathalie Arthaud, candidate Lutte ouvrière (LO) à l'élection présidentielle, ce samedi sur franceinfo, concernant la guerre en Ukraine. Si elle a reconnu que "Vladimir Poutine a fait le pas vers une guerre fratricide et monstrueuse", elle a estimé qu'il "n'était pas le seul responsable".
"Le camp occidental, l'impérialisme américain, derrière l'Otan, a une responsabilité écrasante", a ajouté Nathalie Arthaud. "L'Otan n'est pas une agence de paix", a-t-elle poursuivi dénonçant le fait qu'elle a "avancé ses pions depuis 1991" et "ceinturé de bases militaires la Russie". La candidate Lutte ouvrière a ainsi dénoncé "cette manipulation grossière" qui "consiste à faire croire que le camp occidental", c'est "la blanche colombe, le représentant des droits, de la liberté", citant notamment l'exemple de la guerre en Afghanistan ou de la situation au Yémen.
Guerre en Ukraine ➡️ “Il faut s’appuyer sur l’aspiration à la paix. La solution, elle viendra des peuples”, pour Nathalie Arthaud. “Les sanctions vont faire souffrir des millions de femmes et d’hommes qui n’ont rien demandé, et els souder derrière le dictateur Poutine.” pic.twitter.com/btojC9e17J
— franceinfo (@franceinfo) March 12, 2022
Dans "cette rivalité", Nathalie Arthaud "ne se range ni dans un camp, ni dans un autre". "Nous n'avons pas attendu la guerre en Ukraine pour dire que cet ordre social est barbare", a-t-elle assuré, appelant à "balayer devant notre porte" et à "s'appuyer sur l'aspiration à la paix" et "à faire taire les armes".
Interrogée sur les sanctions économiques contre la Russie, la candidate Lutte ouvrière, a également déploré des sanctions "qui seront surtout subies par la population la plus pauvre de Russie". "Cela va faire souffrir des millions de femmes et d'hommes qui n'ont rien demandé et cela va aussi avoir pour effet de les souder derrière le dictateur Poutine", a-t-elle estimé. Selon elle, si "on tue avec les bombes, on peut aussi tuer avec la misère".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.