: Vidéo Ukraine : l'Otan redoute une intervention russe déguisée en aide humanitaire
Dans le fief séparatiste de Donetsk, un obus est tombé près de la place du marché, laissant les habitants stupéfaits. Les civils sont contraints à l'exode. Les Russes proposent d'ouvrir un corridor humanitaire, sans convaincre.
L'armée ukrainienne tente de reprendre Dontesk aux insurgés pro-russes. Dans la nuit du 5 au 6 août, un obus est tombé sur un abri de tramway, près du centre-ville et de la place du marché. En périphérie, à proximité d'une caserne de pro-Russes, un énorme cratère en pleine rue évoque un bombardement aérien. Il y aurait eu deux attaques aériennes, mais Kiev dément avoir engagé son aviation.
Les bombardements d'artillerie poussent encore davantage les civils à l'exode. Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté la proposition russe d'ouvrir un corridor humanitaire. "Nous sommes prêts prendre en charge les réfugiés (...) et à fournir directement l'aide humanitaire aux Ukrainiens déplacés", avait déclaré Vitali Tchourkine, l'ambassadeur russe à l'ONU. Mais les manœuvres des troupes russes massées à la frontière ne ressemblent guère à des préparatifs humanitaires...
L'Otan comme la Pologne redoutent que l'aide aux réfugiés du Donbass ne masque une opération militaire. "Nous avons des raisons de croire, selon nos dernières informations, que la menace d'une intervention russe est plus grande qu'il y a quelques jours", a déclaré le Premier ministre polonais Donald Tusk. Mais la Russie a-t-elle les moyens de cette intervention, dont le coût s'ajouterait à celui des sanctions occidentales ?
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