Cet article date de plus de deux ans.

Crise migratoire : la Pologne et la Biélorussie interdisent l'accès à leur frontière à l'ONU, qui voulait enquêter

L'équipe du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a pu se rendre en Pologne mais "sans avoir eu l'autorisation d'accéder à la zone frontalière". La Biélorussie, elle, a bloqué l'accès à l'ensemble de son territoire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une famille kurde dans la forêt à proximité de la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, le 9 novembre 2021. (WOJTEK RADWANSKI / AFP)

C'est non. L'ONU s'est plaint, mardi 21 décembre, que la Pologne et la Biélorussie lui aient refusé l'accès à la zone frontalière entre les deux pays où l'organisation entendait enquêter sur la crise migratoire. Une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Liz Throssell, a expliqué que leur équipe avait pu se rendre en Pologne mais "sans avoir eu l'autorisation d'accéder à la zone frontalière", tandis que la Biélorussie avait bloqué l'accès à l'ensemble de son territoire.

"Nous demandons instamment aux autorités des deux pays d'autoriser l'accès aux zones frontalières aux représentants humanitaires et des droits des droits de l'homme, aux journalistes, aux avocats, ainsi qu'aux représentants de la société civile."

Liz Throssell

porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme appelle également la Biélorussie et la Pologne à "remédier d'urgence" à "la situation désespérée dans laquelle se trouvent les migrants et les réfugiés aux frontières" entre les deux pays.

Les pays occidentaux accusent la Biélorussie d'avoir orchestré l'afflux aux frontières de l'UE de milliers de migrants depuis l'été afin de se venger de sanctions imposées après les élections contestées en 2020. Minsk a rejeté ces accusations et reproché à Varsovie de refouler violemment les migrants ayant réussi à passer la frontière.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.