Crise des migrants : les autorités belges craignent un Calais bis
Pour les migrants, la ville de Zeebruges, et notamment son port, est devenue un point de passage vers l'Angleterre.
La ville de Zeebruges, en Belgique, va-t-elle devenir un Calais bis ? Son port est plus calme et moins surveillé que celui de Calais (Nord-Pas-de-Calais). Les migrants le savent bien et viennent ici tenter leur chance. Dans le centre-ville, les projecteurs des fourgons de police traquent sans relâche les réfugiés endormis sur un banc ou dans un Abribus.
Des élus commencent à s'inquiéter
Hossein, un Iranien de 25 ans, vient de passer à Zeebruges après deux mois dans la "jungle" de Calais. Il a essayé une quarantaine de fois de traverser la Manche. "A Calais, j'ai essayé de monter dans des camions ou dans des bus. A Dunkerque, dans un pétrolier, des voitures, des taxis et même dans un conteneur", explique Hossein.
Le matin, la chapelle de Zeebruges aide les réfugiés et leur propose repas et boissons chaudes. Un élan de solidarité qui s'arrête là. Car sur ce bout de côte huppée de Belgique, des élus s'inquiètent déjà de l'image que donnerait une "jungle bis" dans la région.
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