REPLAY - Crise migratoire à Lampedusa : l’humanité a-t-elle des frontières ?
Depuis une dizaine de jours, plusieurs milliers de migrants ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa. Ces derniers viennent principalement de Guinée, d’Egypte ou de Côte d’Ivoire. Située au sud-est de la Sicile, l’île est devenue une terre d’exode, à moins de 150 kilomètres des côtes tunisiennes, l’actuel afflux de migrants ayant doublé la population de Lampedusa.
Lampedusa souffre, l’Europe dans l’impasse
Alors que les centres d’accueil sur l’île sont complètement saturés, les États membres de l’Union européenne peinent à se mettre d’accord sur la gestion de cet afflux migratoire. Le 17 septembre, Ursula von der Leyen a présenté un plan d’urgence pour venir en aide à l’Italie. Au-delà d’une aide destinée à la gestion de la présente crise, ce plan vise à mieux répartir les demandeurs entre les États membres de l’UE et prévient toute potentielle nouvelle crise à l’avenir.
“La France n’accueillera pas de migrants” selon Gérald Darmanin
En déplacement à Rome le 17 septembre, le ministre de l’Intérieur a délivré un message de soutien à l’Italie et de fermeté sur l’immigration clandestine. Gérald Darmanin a expliqué sur le plateau du 20 heures de TF1 que “la France veut une position de fermeté” et que le pays “n’accueillera pas de migrants présents à Lampedusa”. Le ministre a poursuivi en appelant à “distinguer les migrants des personnes qui sont des réfugiés politiques”.
Dans son interview accordée à TF1 et France 2 dimanche 24 septembre, Emmanuel Macron a d’un côté reconnu que “le pape a raison d’appeler à ce sursaut contre l’indifférence” dans le contexte de la crise migratoire et que le ministre de l’Intérieur a, lui aussi, “raison” de faire preuve de “réalisme”, voire même de “fermeté”.
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