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Grèce : neuf personnes, soupçonnées d'être des passeurs, arrêtées après le naufrage meurtrier d'un bateau de migrants

Les suspects, arrêtés à Kalamata, le port de la péninsule du Péloponnèse où ont été acheminés les rescapés, sont soupçonnés de "trafic illégal" d'êtres humains.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des rescapés du naufrage, accusés d'être des passeurs, sont escortés par les gardes-côtes à Kalamata (Grèce), le 14 juin 2023. (COSTAS BALTAS / ANADOLU AGENCY / AFP)

Neuf Egyptiens soupçonnés d'être des passeurs ont été arrêtés en Grèce, jeudi 15 juin, après le naufrage d'un bateau de migrants au large des côtes grecques qui pourrait avoir fait des centaines de morts. Les suspects, arrêtés à Kalamata, le port de la péninsule du Péloponnèse où ont été acheminés les rescapés, sont soupçonnées de "trafic illégal" d'êtres humains, selon l'agence grecque ANA.

Un peu plus de 100 personnes ont pu être secourues. Les rescapés "sont tous des hommes", a déclaré la porte-parole des gardes-côtes, faisant craindre que des femmes et des enfants, qui embarquent généralement aussi sur ces embarcations, ne figurent parmi les disparus. Les migrants secourus sont en majorité des Syriens (47), des Egyptiens (43), ainsi que 12 Pakistanais et deux Palestiniens, selon les autorités grecques.

Deux patrouilleurs, une frégate de la marine, trois hélicoptères et neuf autres navires continuent à inspecter les eaux à l'ouest des côtes du Péloponnèse, l'une des zones les plus profondes de la Méditerranée. La Cour suprême grecque a par ailleurs ordonné une enquête pour déterminer les causes du drame qui a choqué la Grèce, accusée depuis des années de refouler des migrants en quête d'asile dans l'UE. Un deuil national de trois jours a été décrété, interrompant la campagne électorale en vue du scrutin législatif du 25 juin.

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