Immigration économique : une aubaine pour les patrons ?
Des emplois sont disponibles, mais les candidats manquent : un paradoxe qu'on retrouve beaucoup de pays, y compris en France. Qu'en pensent les entreprises et les patrons qui peinent parfois à recruter ? Reportage à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Dans une crêperie de Rennes (Ille-et-Vilaine), quelques minutes avant le coup de feu, un réfugié tibétain résidant en France se prépare en cuisine. Il travaille en CDI depuis le mois d'avril 2019. Pour son patron, augmenter le quota de travailleurs étrangers est le bon moyen de faire face à la pénurie de main-d'œuvre. "Nous avons des gros besoins. Nous voulons attirer des gens dans nos métiers, les former, les garder. Il y a donc vraiment de la place pour tout le monde", explique François de Pena.
Faciliter la vie des entreprises
Dans la société d'édition de logiciels EasyVista, le patron peine aussi à recruter. "Il nous manque quatre ou cinq ingénieurs ainsi qu'entre cinq et dix consultants de manière permanente", explique Jamal Labed, directeur général. Embaucher un étranger est très compliqué, alors il espère que ce sera plus simple avec les quotas, ce qui faciliterait la vie de son entreprise. Selon les chiffres de Pôle emploi, près de 240 000 postes restent non pourvus en France en 2019.
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