Migrants à Lesbos : un enregistrement qui traîne
En duplex de Lesbos (Grèce), Marc de Chalvron explique pourquoi l'installation des "hotspots", pour l'enregistrement des migrants, prend plus de temps que prévu.
On attendait déjà au moins cinq "hotspots" sur l'île de Lesbos en Grèce pour accueillir les migrants, il y en a pour l'instant un seul. Marc de Chalvron, envoyé spécial sur place, explique les raisons de ce retard. "Chacun se renvoie la balle. Il y a beaucoup de pays européens qui accusent violemment la Grèce de ne pas être à la hauteur, de ne pas tenir ses engagements, d'avoir beaucoup tardé à appeler l'Union européenne à lui venir en aide", note le journaliste de France 2.
Sous pression
De son côté, Athènes se défend et affirme que le soutien européen n'est pas suffisant, avec une aide qui arrive au compte-goutte. "Par exemple, l'Union européenne avait promis 4 000 lits pour accueillir des migrants, 500 seulement seraient arrivés en Grèce. Le ton monte à tel point qu'une procédure pourrait exclure la Grèce de l'espace Schengen. (...) La Grèce sous pression a mobilisé son armée pour mettre en place ces 'hotspots' et affirment que cinq 'hotspots' seront opérationnels d'ici le 15 février prochain", conclut le journaliste.
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