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Migrants secourus dans la Manche : "C'est chaque nuit comme ça", déplore le député LR Pierre-Henri Dumont

Alors qu'en seulement 24 heures au moins 140 migrants ont été secourus dans la Manche entre vendredi et samedi, le député LR Pierre-Henri Dumont dénonce sur franceinfo l'inaction des autorités françaises et européennes contre le "business des passeurs". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Pierre-Henri Dumont, le 1er octobre 2022. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

"C'est chaque nuit comme ça", déplore le député Les Républicains de la 7e circonscription du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont dimanche 13 novembre sur franceinfo, après qu'au moins 140 migrants ont été secourus dans la Manche en seulement 24 heures, entre vendredi et samedi.

"Aujourd'hui, il y a un focus parce qu'il y en a eu beaucoup, il y a des images extrêmement fortes qui ont été diffusées avec des migrants qui tentaient de prendre la mer en plein centre-ville de Calais alors que d'habitude ils partent de zones peu ou pas peuplées. Mais c'est chaque nuit que la SNSM, les forces de police, de gendarmerie empêchent des migrants de mourir dans la Manche", assure-t-il.

"Nous ne voulons pas revivre le drame de novembre dernier, il y a un an, où près de 30 morts ont été retrouvés dans la Manche."

Pierre-Henri Dumont 

à franceinfo

Le secrétaire général adjoint des Républicains dénonce le "business des passeurs" contre lequel les autorités françaises et européennes n'agissent, selon lui, pas assez. Alors que les passeurs de ces 140 personnes n'ont pas été identifiés, il affirme que les passeurs sont "majoritairement des Albanais" et demande qu'il soit de nouveau obligatoire d'avoir un visa pour venir en France depuis l'Albanie.

Il rappelle aussi que "les personnes qui traversent sont majoritairement des ressortissants de pays qui pourraient demander l'asile et qui seraient protégés par le droit d'asile. Aujourd'hui, c'était des Afghans, des Syriens, des Irakiens, des Kurdes, les nationalités qui sont en proportion les plus protégées par l'asile. Ils ne sont pas en Europe continentale pour bénéficier du droit d'asile mais bien pour aller au Royaume-Uni". Et il renvoie le Royaume-Uni à ses "pompes aspirantes", estimant que ce migrants veulent rejoindre ce pays "parce que c'est plus simple d'y travailler, d'y vivre en communauté, et même s'ils sont illégaux, ils peuvent trouver du travail".

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