Réfugiés : le camp d'Idomeni ne désemplit pas
Les autorités grecques s'inquiètent de l'afflux de migrants sur le camp d'Idomeni à la frontière avec la Macédoine.
Ils étaient 9 000 il y a quelques semaines, ils sont désormais 13 000. 13 000 réfugiés syriens ou irakiens (pour la plupart) bloqués à la frontière entre la Grèce et la Macédoine. Les autorités macédoniennes refusent le passage de ces migrants. Les "conditions de vie" sont exécrables. Ils pataugent dans la boue, affrontent la pluie quasiment chaque jour sans pour autant s'occuper de leur hygiène, car aucune structure n'est conçue pour cela dans ce camp.
Idomeni n'était prévu que pour 1000 personnes
Le bidonville était initialement prévu pour 1 000 personnes. Mais depuis elles sont presque 15 fois plus nombreuses. Et la situation ne devrait pas s'arranger même si un second camp a été mis en place, 25 km au Sud à Nea Kavala. La Grèce demande de l'aide à l'UE pour affronter cette arrivée massive de migrants sur son sol. Le pays hellène est très souvent la porte d'entrée européenne pour ces réfugiés. Malgré les trains qui passent, ils ne peuvent rien faire. Des gardes-frontières veillent jour et nuit et n'hésitent pas à les repousser de manière violente. Pourtant, ils espèrent toujours franchir cette frontière si opaque. "On a fui les bombes, on a fui la guerre. On a juste besoin de sécurité, rien de plus", martèle un réfugié. Pas sûr que sa volonté soit satisfaite.
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