: Vidéo Migrants : "Il ne peut y avoir de processus de relocalisation s'il n'y a pas la mise en place de 'hot spots'", lance Cazeneuve
Le ministre de l'Intérieur s'est entretenu, lundi, avec son homologue allemand Thomas de Maizière.
"Il ne peut pas y avoir de processus de relocalisation s'il n'y a pas la mise ne place d'un dispositif puissant et efficace de contrôle des frontières à l'extérieur de l'UE et la mise en place de ces fameux 'hot spots' dont on parle depuis plusieurs semaines", a annoncé, lundi 14 septembre, Bernard Cazeneuve. Les ministres de l'Intérieur français et allemand tentent de trouver une solution pour faire face à l'afflux continu de dizaines de milliers de réfugiés qui arrivent en Europe, principalement en Autriche et en Allemagne. Berlin a justifié, lundi 14 septembre, sa décision de provisoirement suspendre les accords de libre-circulation en Europe par "l'inaction" de l'UE, quelques heures avant une réunion à Bruxelles consacrée à la répartition des migrants.
"Des lieux d'enregistrement des migrants"
Bernard Cazeneuve a appelé à la mise en place d'un dispositif commun d'accueil des réfugiés via des centres d'enregistrement, des "hot spots", communs dans les pays d'arrivée. "Ces 'hot spots' doivent être des lieux d'enregistrement des migrants au moment du franchissement des frontières extérieures de l'Union européenne, a précisé le ministre de l'Intérieur français. Ils doivent permettre de distinguer ceux qui relèvent du statut de réfugié, de ceux qui sont migrants économiques irréguliers et qui doivent être reconduits à la frontière."
Pour Bernard Cazeneuve, des accords de retour doivent aussi être signés avec les pays de provenance des migrants.
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