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Vidéo "Quatre jours que nous sommes sans eau" : les réfugiés d'un camp de Papouasie lancent un appel de détresse

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Manifestations dans le camp de réfugiés australien en Papouasie
Manifestations dans le camp de réfugiés australien en Papouasie Manifestations dans le camp de réfugiés australien en Papouasie (REUTERS et APTN)
Article rédigé par franceinfo
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Le camp de réfugiés de l'île de Manus qui avait été mis en place par l'Australie sur le sol de Papouasie-Nouvelle-Guinée a été fermé le 31 octobre.

Les bras croisés au-dessus de leurs têtes pour exprimer l'enfermement. Dans ce camp de migrants installé en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les réfugiés n'ont pas pu être approvisionnés en eau, nourriture et électricité. Cela fait suite à une décision de la Cour suprême du pays. Entre 600 et 800 demandeurs d'asile s'y trouvent.

Le camp de l'île de Manus, dans le Pacifique, a été ouvert par l'Australie pour détenir et traiter les dossiers de demandeurs d'asile. Il a été officiellement fermé mardi 31 octobre, ayant été jugé anticonstitutionnel par la justice de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Privés d'eau, de nourriture et d'électricité

"Nous voulons la liberté." Dans des images filmées vendredi 3 novembre et mardi 7 novembre, les centaines de migrants demandent l'aide de la communauté internationale. Ils disent être privés d'eau, de nourriture et d'électricité depuis plusieurs jours.

Amnesty International a affirmé que ce jugement de la justice papouasienne "mettait des vies en péril". "Cette décision est une attaque abominable contre le droit à la vie, a déclaré dans un communiqué Kate Schuetze, responsable d'Amnesty pour le Pacifique. Si les autorités n'agissent pas immédiatement, le risque est réel que la situation se détériore de façon catastrophique."

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