Nicolas Sarkozy clôt le G20 à Cannes
Cannes, c'est fini. Qu'en restera-t-il, de ce sommet du G20 présidé par la France ? Une fois de plus, la crise en Europe.
Comme on pouvait s'y attendre, la situation en Grèce a bien occupé les esprits - ou parasité les débats, selon certaines mauvaises langues. Cela aura en tout cas permis à l'Union européenne de montrer sa crédibilité, en créant un consensus autour de la Grèce, en faisant en sorte que l'Italie accepte une supervision du FMI et de la Commission européenne.
Pour le reste, il a tout de même été question d'une meilleure gouvernance mondiale. En augmentant les ressources du Fonds monétaire international, si besoin. C'est par le FMI qu'arrivera une aide éventuelle des pays émergents, comme la Chine ou le Brésil.
Il a aussi été question de mettre au ban de la communauté internationale 11 paradis fiscaux : "Antigua-et-Barbuda, La Barbade, Botswana, Brunei, Panama, Seychelles, Trinidad-et-Tobago, Uruguay et Vanuatu ne se sont pas dotés d'un cadre juridique adapté à l'échange d'informations fiscales", a détaillé Nicolas Sarkozy. Quant à la Suisse et le Liechtenstein, ils "ne sont pas encore qualifiés" , selon lui.
Autre annonce : la liste de 29 banques "systémiques", en clair des banque qui représentent un danger pour l'ensemble de l'économie en cas de faillite. Il leur faudra rapidement se renforcer. Quatre d'entre elles sont française : BPCE (Banque Populaire Caisse d'Epargne), BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale.
Enfin - mais cela ne concerne que l'Europe - Nicolas Sarkozy s'est engagé à ce que, au niveau européen, une taxe sur les échanges financiers soit mise en oeuvre dès l'an prochain. Faute de réussir à l'imposer au niveau mondial...
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.