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Norvège : 7 morts et des blessés après l'explosion d'une bombe près du siège du gouvernement

Une violente explosion due à une bombe a tué sept personnes cet après-midi à Oslo. La police indique également plusieurs blessés dont deux graves. Les bureaux du Premier ministre, absent, ont été touchés. Il n'y a aucune revendication pour le moment. Peu de temps après cette explosion, une fusillade a eu lieu en banlieue d'Oslo, la police indique que les deux attaques meurtrières pourraient être liées.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Une puissante explosion s'est produite cet après midi à 15h30 au centre d'Oslo dans le quartier gouvernemental. Elle a touché plusieurs bâtiments publics dont celui abritant les bureaux du premier ministre Jens Stoltenberg, absent au moment de la déflagration. Le siège d'un journal norvégien est également endommagé.

La police annonce sept morts et deux blessés graves.
Il semble que ce soit la première fois que la Norvège, pays membre de
l'Otan engagé en Afghanistan et en Libye, soit frappée par un attentat à la bombe. Il n'y a aucune revendication pour l'instant.

Les bâtiments environnants ont été évacués.

L'armée a été déployée dans le centre de la capitale norvégienne.
_ Le gouvernement norvégien annonce une réunion de crise dans la soirée.

  • Des photos des dégâts, à voir sur le site de la radio publique norvégienne, NRK

    Les témoignages se multiplient

    “Je vois que des fenêtres du bâtiment de VG (le plus grand tabloïd norvégien, ndlr) et du siège du gouvernement ont éclaté. Des personnes gisent en sang dans la rue” a témoigné une journaliste de la radio publique NRK.

    "Ça a explosé de partout", "on a vu des bus remplis de gens en sang arriver dans les hôpitaux", "c'est la panique", raconte Emma, journaliste française installée à Oslo depuis six mois.

    "On est sorti et un millier de personnes venaient en courant à toute allure vers nous, on a compris que c'était très grave. C'est le chaos. Je vis dans un hôtel dans le centre, mais je ne vais pas pouvoir y retourner tout de suite, j'ai trop peur", témoigne pour sa part Bertrand, Français expatrié à Oslo.

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