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Prisonnière en Libye, une pilote d'hélicoptère devient une héroïne aux Pays-Bas

Trois soldats néerlandais sont retenus en Libye par des hommes de Mouammar Kadhafi depuis près d'une semaine. Ils ont été capturés alors qu'ils tentaient d'évacuer, en hélicoptère, deux ressortissants européens. Depuis, le visage d'Yvonne Niersman, la pilote de l'appareil fait la Une des médias néerlandais.
Article rédigé par franceinfo
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Elle a 30 ans, des cheveux blonds et elle est devenue une héroïne aux Pays-Bas. Le lieutenant de vaisseau Yvonne Niersman était aux commandes de l'hélicoptère militaire Lynx capturé dimanche dernier, à Syrte, par des forces loyales au colonel Kadhafi.

Habituée des missions périlleuses, elle avait déjà participé des opérations de sauvetage dans la Mer du Nord ou à l'arraisonnement de pirates somaliens. Elle est devenue le symbole de l'espoir des néerlandais de voir leurs trois soldats revenir de Libye sains et saufs.

La jeune femme et les deux autres membres ont été capturés dimanche dernier dans la ville de Syrte, la ville natale du colonel Kadhafi. L'hélicoptère, piloté par Yvonne Niersman avait décollé, sans autorisation du gouvernement libyen, d'une frégate néerlandaise stationnée au large de la Libye. Objectif : évacuer deux civils européens, dont un ingénieur néerlandais.

L'opération a échoué lorsque des hommes armés ont empêche le Lynx de l'armée néerlandaise de redécoller. Alors que les deux civils ont été relâchés par les fidèles de Kadhafi, les trois militaires sont toujours entre leurs mains. La télévision libyenne a diffusé jeudi des images des soldats, apparemment en bonne santé.

Le Premier ministre Mark Rutte a indiqué hier que les Pays-bas utilisaient "tous les moyens diplomatiques possibles" pour faire libérer les trois soldats. Il n'a donné aucune précisions supplémentaire sur les circonstances de l'arrestation des soldats, que le gouvernement néerlandais avait gardée secrète pendant quatre jours.

L'opération, autorisée par le gouvernement de La Haye, est aujourd'hui critiquée. Le survol sans autorisation du territoire libyen est considéré par les fidèles du colonel Kadhafi comme une violation du droit international. Cette capture survient alors que certains évoquent l'hypothèse de frappes aériennes internationales pour mettre fin au régime de Mouammar Kadhafi.

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