Emmanuel Macron dénonce les "mensonges" relayés sur le traité d'Aix-la-Chapelle signé avec Angela Merkel

Article rédigé par Catherine Fournier, Benoît Zagdoun
France Télévisions
Publié Mis à jour
La chancelière Angela Merkel et Emmanuel Macron, à Berlin (Allemagne), le 18 novembre 2018. (ABDULHAMID HOSBAS / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le texte est contesté par l'extrême droite dans les deux pays, qui y voit un perte de souveraineté nationale.

Ce qu'il faut savoir

Pour l'Elysée, "c'est un moment important pour montrer que le couple franco-allemand est un socle qui peut se relancer". Angela Merkel et Emmanuel Macron signent, mardi 22 janvier, un nouveau traité pour renforcer la relation franco-allemande et envoyer un message de soutien à la construction européenne. Le président français Emmanuel Macron a dénoncé les "mensonges" relayés notamment par l'extrême droite française au sujet du nouveau traité franco-allemand. "Ceux qui oublient la valeur de la réconciliation franco-allemande se rendent complices de crimes du passé, ceux qui caricaturent ou répandent le mensonge font mal aux peuples qu'ils prétendent défendre en faisant bégayer nos Histoires", a-t-il lancé. 

Un texte contesté par l'extrême droite dans les deux pays. Pour elle, ce texte est une perte de souveraineté nationale. Marine Le Pen dénonce une "mise sous tutelle d'une part de l'Alsace, partage de notre siège au Conseil de sécurité de l'ONU". Des affirmations totalement fausses, comme nous l'expliquons dans cet article.

Convergence et coopération. Le texte prévoit une convergence des politiques économique, étrangère et de défense des deux pays, une coopération sur les régions transfrontalières, ainsi qu'une "assemblée parlementaire commune" composée de 100 députés français et allemands. Le traité doit "compléter" celui dit de l'Élysée signé en 1963 entre le général de Gaulle et Konrad Adenauer, qui concrétisa la réconciliation franco-allemande après la guerre.

 "Clause de défense mutuelle". Les deux pays vont adopter "une clause de défense mutuelle" en cas d'agression, sur le modèle de celle prévue au sein de l'OTAN. Ils pourront déployer des moyens ensemble en cas d'attaque terroriste ou coopérer sur les grands programmes militaires, à l'image de leurs projets sur les chars ou les avions de combat.