Selon le HCR, Athènes est confrontée à un nombre important de demandes d'asile
La Grèce ne dispose que de 865 places d'hébergement pour les demandeurs d'asile et a du faire face à 16.000 demandes en 2009.
Le pays subit les conséquences des nouvelles lois européennes en matière d'asile qui stipulent que toute demande d'asile doit être traitée par le pays où le requérant a déposé ses empreintes digitales.
En conséquence, ce sont les pays d'arrivée des flux migratoires en Europe qui supportent la plus lourde charge de ces demandes, comme la Grèce, l'Italie ou l'Espagne.La plupart des demandeurs d'asile débarquant en Grèce arrivent d'Afghanistan, d'Irak et de Somalie, selon le HCR.
Or Athènes n'a accordé le statut de réfugiés, qui permet aux personnes de disposer d'une certaine protection et de certains droits, qu'à 0,3% des demandeurs d'asile (48 personnes), un pourcentage inférieur au taux moyen de 31% qui prévaut au Royaume-Uni, en France, en Allemagne ou encore en Suède, selon l'agence onusienne.
Le HCR a ainsi exhorté l'UE à venir en aide à la Grèce, fragilisée par une crise économique catastrophique qui l'a poussée à annoncer un important plan d'austérité budgétaire. "La Grèce tente de résoudre ce qui est un problème de l'UE", a insisté M. Edwards.
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