Cet article date de plus de huit ans.

Sommet européen encore très incertain pour éviter le Brexit

La pression monte au sommet européen de Bruxelles. Les dirigeants européens tentent d'arracher un compromis pour éviter une sortie du Royaume-Uni de l'UE.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le Premier ministre David Cameron et le président du Conseil européen Donald Tusk lors des pourparlers ce jeudi à Bruxelles  © Reuters)

Ces jeudi et vendredi, les dirigeants européens négocient avec le Royaume-Uni à Bruxelles pour tenter d'éviter un Brexit, une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Je n'accepterai pas un accord qui ne réponde pas à nos besoins
— Le Premier ministre britannique David Cameron

David Cameron a averti jeudi qu'il n'accepterait pas d'accord à minima. "Ca va être difficile. Je vais me battre pour la Grande-Bretagne. Si nous pouvons obtenir un bon accord alors j'accepterai. Mais je n'accepterai pas un accord qui ne réponde pas à nos besoins " , a affirmé le Premier ministre, soulignant que les négociations pourraient se prolonger.

La pression monte à Bruxelles, Pierre Bénazet

François Hollande optimiste à son arrivée à Bruxelles

À son arrivée au Conseil européen ce jeudi, François Hollande s'est montré optimiste: "Un accord est possible parce qu'il est nécessaire, la Grande Bretagne doit rester dans l'Union européenne, c'est ma volonté. Mais en même temps  il faut que l'Union puisse avancer",  a dit le chef de l'Etat français. "Aucun pays ne doit avoir un droit de veto, aucun pays ne doit se soustraire à des règles communes ou à des autorités communes ", a-t-il ajouté.

François Hollande estime qu'un accord est possible

"Ça passe ou ça casse" pour Donald Tusk

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s'est montré plus sceptique ce jeudi: "ça passe ou ça casse ". Il a évoqué des négociations "encore très difficiles " qui attendent les dirigeants de l'UE jusqu'à vendredi.

Les revendications des Britanniques

Elles portent sur quatre points principaux :

Plus de pouvoir aux parlements nationaux en cas de désaccord sur une directive de l'UELa suppression du droit automatique aux prestations sociales pour les ressortissants d'autres pays de l'UEMoins de régulation économique, de réglementations européennes sur les entreprises, et plus de liberté de circulation des capitauxDes garanties pour les pays non-adhérents de la zone euro de ne pas être pénalisés Sous la pression des eurosceptiques, David Cameron a promis un référendum sur le maintien ou non de son pays dans l'Union européenne, qui pourrait être organisé dès juin.

À LIRE AUSSI ►►► Expliquez-nous le Brexit

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.