Un attentat de l'Etat islamique contre la reine d'Angleterre déjoué
Quand il a annoncé ce lundi 8 septembre, avoir autorisé une frappe aérienne en Syrie, David Cameron a donné peu d’explications devant la Chambre des communes. Il s’est contenté de préciser que les deux djihadistes britanniques tués par un tir de drone fin août dans la région de Raqqa en Syrie, préparaient plusieurs attentats. L'un d'entre eux visait une cérémonie de commémoration publique, qui a eu lieu cet été.
Une cible symbolique pour les deux djihadistes britanniques
La cérémonie à laquelle tout le monde a immédiatement pensé était celle de la fin de la Seconde guerre mondiale dans le Pacifique, commémorant la capitulation du Japon il y a 70 ans. C’était le 15 août, en présence de la reine, du prince Charles et du Premier ministre David Cameron.
Aujourd’hui, le Daily Telegraph confirme que l’attentat visait effectivement la reine, citant des sources gouvernementales. C’est sur cette base que David Cameron a autorisé cette frappe britannique en Syrie. Une décision qui est très controversée : c’est la première fois que le Royaume-Uni lance une frappe aérienne dans un pays contre lequel il n’est pas officiellement engagé militairement.
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