Unilever anticipe un "retour de pauvreté" en Europe
Pour Unilever, la "pauvreté revient en Europe ". C'est ce qu'a déclaré lundi Jan Zijderveld, responsable de la multinationale Unilever, au quotidien allemand Financial
Times Deutschland. Pour s'adapter, le géant agroalimentaire, qui possède Dove, Cajoline, Magnum ou bien Alsa, s'apprête à vendre ses produits dans de plus petits condtionnements. **
"Si un Espagnol ne dépense plus en moyenne que
17 euros quand il fait les courses, je ne vais pas lui proposer un paquet de
lessive qui coûte la moitié de son budget ", explique le responsable.
Une stratégie inspirée de l'Asie
Jan Zijderveld s'est notamment inspiré des méthodes utilisées par Unilever dans les pays asiatiques en voie de développement. "En Indonésie nous vendons des échantillons
individuels de shampoing pour 2 à 3 centimes pièce et pourtant nous gagnons de
l'argent ", indique le responsable. "Nous savons comment cela fonctionne, mais
nous l'avons oublié en Europe ", ajoute-t-il.
En Espagne, le groupe vend déjà des petits paquets de lessive, ne permettant de faire que cinq machines. En
Grèce, Uniliver propose désormais des portions de pommes de terre et mayonnaise plus
petites. Reste à savoir, si au kilo ou au litre ce ne sera pas plus cher.
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